Tout le monde se gausse de l'Etat du PS, et de l'absence globale d'opposition au pouvoir. Ce qui sort de la bouche des socialistes est de plus en plus consternant.
Il est vrai que concretement, on ne voit trop comment faire face à l'avalanche d'intox sur tous les sujets venant d'à peu près tous les médias que se repandent soit dans l'allégeance béâte soit
dans l'opposition stérile et surtout stupide. Le dernier exemple en date, est absolument représentatif de cette déliquescence : la petite sortie du porte-parole Hamon sur Mitterrand.
Mais n'avait-il rien d'autre à dire ? N'y a t-il pas d'autre sujets plus importants sur lesquels les socialistes ont des choses à dire ?
N'y a t-il pas des enjeux plus discutables ?
- Les retraites : Le Gouvernement lance une nouvelle charge pour, une nouvelle fois, faire allégeance à la principauté de l'avenue Bosquet (Medef) pour allonger
la durée de cotisation, réduire les pensions ou je ne sais encore : retarder le départ à la retraite à 80 ans. Peut-on assumer notre ambition humaniste pour gérer nos actuels et
nos futurs anciens ? Les écologistes y travaillent, mais les socialistes ont ils déjà des pistes ?
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L'Afghanistan : Alors qu'un énième soldat occidental vient de périr , peut-on enfin réfléchir sur la stratégie tenue par les occidentaux ?
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Le Budget : quel serait le budget socialiste s'ils étaient en responsabilité ?
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Clearstream...
La phrase de Hamon est absolument à coté de la plaque humaniste et progressiste. Mais il est le symptome de la maladie du parti socialiste.
Le parti de "référence" de la gauche, semble singer une opposition à laquelle il n'a pas l'air de croire non plus.
Après avoir tenu les mêmes propos et actions que la droite , le voilà endosser les propos du clan fasciste.
L'heure s'aggrave.