28 Octobre 2013
L'ambiance de ces derniers jours, les titres de la presse évoquant un "raz-le bol fiscal", illustre la nécessité de retrouver un sens commun au sein de la République Française.
Ce sens commun passe nécessairement par une refonte des institutions et aussi de l'acceptation des contributions que chacun pense utiles et nécessaires au fonctionnement consensuel de notre pays.
Cette refonte de l'institution financière et fiscale et des rapports entre individus est nécessaire car notre mode de développement est à bout de souffle, et on ne comprend plus très bien où est l'équité dans les choix qui sont proposés et les objectifs soutenus par ces choix.
Cette remise à plat, consiste à évaluer les besoins, reconnus comme devant être soutenus par la collectivité, et ceux relevant de l'automie et de la responsabilité de chacun. Evaluer les besoins, et la façon dont chacun peut contribuer à l'établissement d'une solidarité collective induit le questionnement du niveau pertinent de décision pour prendre tel ou tel engagement.
Et ce questionnement, nous pouvons enfin le poser puisque les forces progressistes ont enfin une maitrise majeure des institutions, comme le montre le graphique ci dessous.
Cette remise à plat permettrait de faire correspondre les besoins collectifs qui sont de se préparer à la raréfection des ressources primaires, à la réduction des espaces naturels et cultivés, à une nécessité d'un mode de vie plus sain, à développer les technologies avec des impacts positifs surs, à remettre la valeur de l'espace naturel dans la société. C'est pour cela qu'il est juste de payer le coût de transport des produits, et favoriser la consommation du produit qui provient du moins loin possible.
Le circuit court est celui qui permet le plus de cohésion sociale et territoriale possible. On exporte pas forcement, mais on assure une autonomie d'une région. Autonomie energétique, autonomie vivriére, autonomie sociale. Cela baisse aussi la dépense collective. Cette contribution energie est comprehensible dans ce cadre là. On paierait quleques centimes de plus pour garantir plus d'emplois à proximité. Pour consommer des produits fabriqués plus prés. L'article ci-lié , rédigé par 2 parlementaires écologistes l'explique peut-être mieux que je le fait.
Cette remise à plat permettrait aussi d'évaluer collectivement la proposition du " revenu citoyen". Evaluer le cout de l'ensemble des allocations solidaire, et des aides octroyées à chacun en le rapportant au nombre d'habitants d'un territoire, et le coût nécessaire au bien être d'une existance, induit une refonte profonde du système. Par exemple, à Paris, c'est environ 700 € qui est dépensé par habitants (et non par contribuable) pour aider de manière alléatoire les citoyens en demande. Ce "revenu citoyen", est pour moi le prochain progrés social majeur à mettre en place. Dominique de Villepin soutenait cette proposition (ici) lorsqu'il songeait à se présenter à la présidentielle.
La République Française a souvent eu de l'avance, dans son organisation, pour répondre aux questions majeures de l'humanité. Nous avons les réponses, dans notre population, dans nos principes fondamentaux, mais nous devons retrouver la confiance dans notre fonctionnement en réflechissant tous ensemble aux nouvelles régles que nous poserions pour les 50 ans à venir.